Dans ce numéro :
L’événement commun INECO et Nostrum-DSS à Chypre : la GIRE (gestion
intégrée des ressources en eau) par le biais de la coordination, de
la diffusion et de l’exploitation des résultats de recherche
Égypte : rencontrer les résidents locaux de Basandeila
Syrie : débat avec les autorités sur la pollution de la rivière
Barada
Liban : dévoiler les conflits et perceptions relatifs au stress
hydrique dans le bassin hydrographique de Damour
Chypre : propositions des citoyens pour la protection de l’aquifère
de Pegeia
Les produits livrables du second semestre d’INECO
Les futurs événements relatifs au projet
Le consortium INECO
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L’atelier des parties prenantes INECO en
Égypte
Rencontres avec les résidents locaux de Basandeila
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Le premier jour de l’atelier des parties prenantes en Égypte,
à Mansoura
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L’atelier des parties prenantes locales
INECO s’est déroulé le 21 juillet 2007, dans le hall de conférence de
l’hôpital pour enfants de l’Université de Mansoura. Il s’agissait du
quatrième événement de la série, organisé en Égypte et réunissant les
parties prenantes. Ses objectifs étaient les suivants :
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De promouvoir le partage des informations,
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D’améliorer la prise de conscience en matière de protection et
d’économie des ressources en eau, et
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De développer le dialogue entre toutes les parties au sujet des
problèmes de pollution dans le gouvernorat de Dakahlia.
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L’atelier a mis l’accent sur la pollution de l’eau
rencontrée dans le bras du Nil de Basandeila, et sur les problèmes de
qualité de l’eau potable du village de Basandeila et des agglomérations
voisines. Dans la zone de Basandeila, tout comme sur l’intégralité du réseau
de distribution d’eau du Nil, la qualité de l’eau se dégrade de manière
alarmante. Le rejet de déchets, l’utilisation intensive de pesticides, le
traitement inefficace des eaux usées domestiques, et le déversement
incontrôlé d’effluents industriels ont transformés des cours d’eau ouverts
en dépôts et convoyeurs de déchets liquides, qui engendrent des problèmes de
pollution considérables. Dans la région du canal de Bahr Basandeila, la
pollution de l’eau est principalement due à des effluents industriels et
municipaux qui ne subissent aucun traitement préalable. L’importante
contamination des eaux, également utilisées pour le réseau d’eau potable,
soulève des questions quant à la sécurité de l’eau produite pour la
consommation, même après son traitement par l’unité compacte installée dans
la zone. En outre, les réclamations concernant la qualité (goût et odeur) de
l’eau du robinet, l’état du réseau de distribution d’eau et la qualité des
services de l’eau fournis (interruptions de fourniture fréquentes) sont de
plus en plus nombreuses.
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Présentation globale de l’événement |
L’événement était composé de deux sessions
principales. La première session était dédiée à des présentations générales,
dont :
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Au cours de la deuxième session,
les habitants du village de Basandeila ont exposé leurs
points de vue et questionné les représentants des
autorités correspondantes sur la qualité des eaux du
bras du Nil de Basandeila, les processus de traitement
de l’eau appliqués et la qualité de l’eau qui parvient
effectivement jusqu’à leurs habitations.
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Second jour : réunion des parties prenantes
locales à l’hôpital de Basandeila |
Suite à l’atelier du premier jour, l’équipe du projet
INECO a organisé une réunion de parties prenantes supplémentaire à l’hôpital
de Basandeila, le dimanche 22 juillet 2007. Près de trente personnes ont
participé à cet événement, dont des dirigeants du parti démocratique
national, des employés de l’hôpital et des représentants de l’usine de
traitement de l’eau potable de Basandeila. L’ingénieur Mohamed Ragab,
responsable de l’eau potable et de l’assainissement au sein du gouvernorat
de Dakahlia et le professeur Dionysis Assimacopoulos, coordinateur du projet
INECO, ont également assisté à la réunion.
Celle-ci a permis de démontrer incontestablement que
des problèmes de qualité de l’eau potable existent et qu’ils peuvent être
associés à l’état du réseau de distribution de l’eau.
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Les participants ont
approuvé d’un commun accord la nécessité d’initiatives
locales pour répondre au problème de qualité et ont discuté
des moyens d’action suivants :
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Le service de distribution d’eau vérifiera les tuyaux de
raccordement le long du réseau de distribution pour
s’assurer de l’absence de fuite ou de mélange entre les
eaux usées domestiques et l’eau potable.
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Les résidents et les acteurs locaux aideront à
identifier les domaines problématiques et informer le
service de distribution d’eau concernant les futurs
besoins de la région en matière d’eau potable, afin de
mettre à jour le plan de développement de la capacité
locale.
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Tous les acteurs locaux devront tenter d’augmenter la
prise de conscience auprès des résidents locaux sur la
manière de protéger les eaux du canal, et de décourager
le rejet de déchets domestiques, d’eaux usées et de
carcasses de bétail mort dans le canal de Basandeila
(zone de prise d’eau).
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