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Dans ce numéro :

L’assemblée générale des parties prenantes INECO – consolider les progrès réalisés

Définir un plan d’action pour améliorer l'efficience de l'eau d'irrigation utilisée dans le bassin hydraulique d’Oum Er Rbia, au Maroc

Définition de priorités et analyse des options de gestion en vue de limiter le stress hydrique dans le bassin hydrographique du Damour, au Liban

Identifier des solutions permettant de traiter la pollution industrielle dans le bassin hydrographique de Seybouse, en Algérie

Nouveaux produits livrables INECO

Le consortium INECO

Pleins phares sur l’étude de cas INECO au Liban Définition de priorités et analyse des options de gestion en vue de diminuer le stress hydrique du bassin hydrographique du Damour

Le bassin hydrographique du Damour est une zone confrontée à des problèmes de stress hydrique conséquents. Le captage et les déversements réalisés en amont contribuent à une pénurie et à une pollution de l’eau de la rivière en aval. En outre, la surexploitation des ressources en eau de fond pour approvisionner la zone métropolitaine de Beyrouth exacerbe la diminution de l’eau de fond et l’intrusion d’eau de mer dans les aquifères côtiers.

Les principales propositions formulées suite aux premières étapes d’implication des parties prenantes ont mis en relief les nécessités suivantes :

  • Améliorer la distribution et gérer la demande, notamment dans le domaine de l’agriculture irriguée ;
  • Améliorer la qualité des services d’eau proposés ;
  • Mettre en œuvre des processus en vue de parvenir à un consensus entre les utilisateurs en amont et en aval, en matière d’attribution de l’eau de la rivière et de protection environnementale ;
  • Améliorer la collaboration entre les autorités centrales et locales afin de résoudre les problèmes locaux.

Il a ensuite été demandé aux parties prenantes qui collaborent avec l’équipe INECO du Liban d’évaluer les instruments d’une manière générale, en termes de préférences individuelles, de faisabilité, en considérant le contexte local/national, et de pertinence pour relever les défis, actuels et futurs, dans le domaine de la gestion de l’eau, et pour résoudre le problème actuel.

Au total, 70 questionnaires ont été distribués entre février et juin 2008. Étant donné la situation du Liban, seules 32 réponses ont été reçues. Celles-ci étaient toutefois représentatives des différents groupes d’intérêt de la région (agriculteurs, citoyens, propriétaires d’hôtels, industriels, autorités municipales locales et chercheurs/experts du secteur). Les résultats sont présentés dans le graphique en toile d’araignée ci-dessous.

Les résultats de la sélection ont été utilisés pour concentrer ensuite l’analyse des approches alternatives sur : (a) les mécanismes de récupération et de partage des coûts ; (b) l’organisation du secteur de l’eau et la décentralisation ; (c) l’amélioration et la mise en œuvre efficace des approches de commande et de contrôle dans la régulation du captage et du déversement industriel de l’eau de fond, et (d) des programmes d’incitation et volontaires.

Les conclusions préliminaires tirées des résultats de l’étape finale du développement d’Étude de cas suggèrent que :

  • Une augmentation des tarifs de l’eau applicables aux ménages serait acceptable si : (a) la tarification volumétrique était largement introduite, (b) la qualité des services d’eau fournis était considérablement améliorée et (c) le système fonctionnait d’une manière plus transparente. Les réformes tarifaires sont principalement acceptées en tant que méthodes permettant de garantir la récupération des coûts, et non en tant que moyen approprié (ou unique) de fournir des éléments incitatifs pour une utilisation efficiente de l’eau.
  • L’implication du secteur privé dans la distribution de services d’eau est souhaitée, sous réserve que les opérations pertinentes soient rigoureusement surveillées par des autorités publiques.
  • La majorité des parties prenantes consultées est favorable à l’introduction de taxes comme moyen de « compensation » des dommages à l’environnement et de renforcement de la responsabilité civique. 
  • Un nombre important de répondants accepterait le libre échange de droits de l’eau entre agriculteurs ; des améliorations dans le secteur ne sont pas considérées comme une menace à l’agriculture de subsistance, sous réserve d’un solide soutien gouvernemental en faveur de la modernisation du secteur, du développement de projets d’irrigation, et de la sélection de cultures moins demandeuses en eau.

Résultats de l’enquête relative à la définition de priorités pour les options alternatives dans le bassin hydrographique du Damour