Dans ce numéro :
L’assemblée générale des parties prenantes INECO – consolider les
progrès réalisés
Définir un plan d’action pour améliorer l'efficience de l'eau
d'irrigation utilisée dans le bassin hydraulique d’Oum Er Rbia, au
Maroc
Définition de priorités et analyse des options de gestion en vue de
limiter le stress hydrique dans le bassin hydrographique du Damour,
au Liban
Identifier des solutions permettant de traiter la pollution
industrielle dans le bassin hydrographique de Seybouse, en Algérie
Nouveaux produits livrables INECO
Le consortium INECO |
Résultats de l’étude de cas INECO au Maroc
Définir un plan d’action pour améliorer l’efficience de
l’utilisation d’eau d’irrigation
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Importance de l’utilisation d’eau d’irrigation dans le
bassin hydraulique d’Oum Er Rbia
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Le bassin hydraulique d’Oum Er Rbia (OER) a une importance
stratégique au Maroc, étant donné que :
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Les ressources en eau du bassin sont extrêmement importantes
puisqu’elles sont utilisées dans la zone économique
stratégique du Maroc (Tadla, Doukkala et la zone littorale
Casablanca-Safi) ;
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La zone concentre des activités économiques (industrie et
agriculture irriguée) et une part importante de la
population ;
-
Le bassin de l’OER a déjà fait l’objet d’importants
investissements en matière d’infrastructure hydraulique. Il
possède le plus grand nombres de barrages parmi les bassins
du Maroc.
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La région comprenant le bassin d’OER, et celui adjacent à la
région sud qui dépend des ressources de l’OER pour sa
fourniture en eau, est soumise au stress hydrique. Par
conséquent, l’Agence du bassin est principalement confrontée
à des problèmes de gestion de la demande en eau.
Le stress hydrique croissant rencontré dans le bassin d’Oum
Er Rbia nécessite la modification de la gestion de l’eau,
depuis l’approche traditionnelle de la distribution, jusqu’à
la gestion de la demande. Alors que l’agriculture représente
plus de 80 % de la demande totale en eau, les efforts se
concentrent principalement sur la fourniture et
l’utilisation de l’eau d’irrigation.
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Aspects clés du problème concerné :
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La dimension de « Partage » :
L’eau disponible pour l’irrigation est non seulement partagée
entre les différentes utilisations municipales, mais elle est également
utilisée pour la production hydroélectrique. Dans ce dernier cas, la
nature intermittente du débit utilisé pour l’hydroélectricité, afin de
répondre aux pics de demande en énergie, provoque des problèmes au
niveau de l’irrigation en aval, puisque les agriculteurs ont besoin de
débits stables pour irriguer leurs cultures. Par conséquent, et puisque
la valeur de l’eau en hydroélectricité est plus élevée, il est
nécessaire de s’assurer que les règles de fonctionnement du barrage
soient connues et comprises par les agriculteurs, afin qu’ils puissent
programmer de manière appropriée l’irrigation de leurs champs.
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La dimension « d’Évaluation » :
Les programmes incitatifs économiques actuellement proposés par
l’État pour l’installation de systèmes d’irrigation modernes sont
considérés comme inappropriés, aussi bien par les agriculteurs, que par
les décisionnaires. Par conséquent, il est recommandé : (a) d’augmenter
les subventions offertes, et (b) d’octroyer les aides à ceux qui
installent l’équipement, pour éviter aux agriculteurs d’avoir à avancer
les frais d'installation et d’acquisition pour n’obtenir que plus tard
la compensation/subvention.
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La dimension de « Gouvernement » :
Il est nécessaire de renforcer, par le biais de l’élaboration d’une
législation pertinente et de la création de capacités, le rôle des
associations d’utilisateurs de l’eau. De telles associations devraient
jouer un rôle plus important dans l’augmentation des capacités des
agriculteurs, en proposant des programmes de formation et d’éducation et
en intervenant en tant qu’intermédiaires entre les utilisateurs
individuels et les décisionnaires.
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Plan d’actions adopté |
L’un des principaux résultats de l’atelier des parties prenantes INECO,
organisé à Afourer en mars 2008, a été la définition d’un plan d’action
orienté visant à une meilleure efficience de l’utilisation de l’eau
d’irrigation.
Les axes principaux de ce plan, communément approuvé par les 35 parties
prenantes ayant participé à l’événement, incluaient : (a) l’amélioration des
programmes incitatifs pour la conservation de l’eau ; et (b) le renforcement
du cadre global pour la gestion des ressources en eau dans le bassin.
S’agissant du premier objectif, les mesures suivantes ont été approuvées :
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Attribuer directement la subvention de 60 % fournie par le biais de
l’Agricultural Development Fund aux personnes qui installent
l’équipement d’économie d’eau. Cette mesure pourrait permettre de
résoudre un problème courant auquel sont confrontés les petits
propriétaires terriens lorsqu’il s’agit de payer l’installation initiale
de l’équipement ;
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Faire de l’économie d’eau une priorité régionale, conformément à
l’expérience de Souss, où les projets d’économie d’eau seront organisés
dans le cadre d’un partenariat entre l’État (60 %), l’ABH Souss (20 %)
et l’assemblée régionale (20 %) ;
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Réaliser des enquêtes relatives au coût par mètre cube d’eau économisé
et aux impacts économiques positifs correspondants pour les
agriculteurs ;
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Mettre en œuvre la diffusion des textes législatifs qui régulent la
participation de l’agence en termes d’économie d’eau ;
-
Développer des mécanismes équitables pour le partage des coûts liés à la
gestion et à la maintenance des réseaux de transport de l’eau.
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Les actions suggérées en
faveur d’une réforme institutionnelle et de la création de
capacités consistaient en :
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La prise d’initiatives visant à éviter le chevauchement
entre les institutions impliquées dans la gestion de
l’eau, en renforçant notamment le rôle des structures de
coordination telles que les agences de bassin ;
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Le renforcement du pouvoir des associations
d’utilisateurs d’eau afin qu'elles puissent favoriser la
création de capacités pour les agriculteurs (éducation,
formation, sensibilisation, etc.) et agir en tant
qu’intermédiaires avec les autorités publiques. À cet
égard, il est recommandé de réviser les textes
réglementaires concernant les associations
d’utilisateurs de l’eau, de sorte à favoriser des
actions plus efficaces ;
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L’encouragement de partenariats public-privé ;
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L’implication de politiciens, de chercheurs, d’usagers
(agriculteurs ORMVA, ONE, associations professionnelles,
etc.) et du secteur privé dans le processus global ;
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La création d’unités de suivi stratégique en tant que
moyen permettant de tirer des expériences à partir
d’initiatives développées dans d’autres régions.
Les
participants de l’atelier des parties prenantes au Maroc, à
Afourer, en mars 2008
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